par PRADINES » Lun 17 Mars 2014 15:50
Bien que vos interrogations ne concernent pas exclusivement la maladie d'Alzheimer, je veux bien essayer de vous répondre. De nombreuses questions sont en effet posées. Je vais faire simple sans un premier temps :
Vous me parlez d'un médecin référent d'un pensionnaire. Cette notion n'existant pas, j’imagine qu'il s'agit du médecin traitant et non du médecin coordonnateur de la structure, ce dernier n'ayant pas autorité à prescrire, sauf circonstances le nécessitant (urgence en particulier).
La prescription est donc, ici comme hors EHPAD, affaire de contrat entre le résident et son médecin.
Bien sûr, l'enfant-tuteur du malade peut prendre une position désapprouvant telle ou telle prescription. Mais c'est in fine entre le pensionnaire et le médecin que les décisions sont prises. Toutefois, le fait que le pensionnaire soit sous tutelle laisse penser que cette personne n'est pas en état de comprendre et d'exprimer un consentement relatif à la prescription. Nous nous trouvons ici dans un cas prévu par les lois Kouchner (4 mars 2002) et Leonetti (22 avril 2005) prévoyant le dialogue entre le médecin et la famille que le praticien doit informer. S'il a obligation de la consulter, il ne doit pas forcément se conformer à la décision (dans ce domaine du soin) du représentant légal de la personne ou de sa famille.
je me tiens à votre disposition.