le non respect
Commentaire : voilà ce que je vous ecrivais il y a plusieurs mois et pour lequel je n\'ai eu aucune réponse : C’est en prenant connaissance de votre article sur l’usage des « psychotropes » pour les malades Alhzeimer que je me permets de vous envoyer ce message. Mon mari âgé de 57 ans a cette terrible maladie d’Alhzeimer. Il est en structure « résidence pour personnes âgées dépendantes » depuis 8 mois. Ceci n’est pas facile à vivre pour lui, pour mes enfants et pour moi, car l’environnement est fait de personnes de plus de 30 ans que lui et avec de grosses pathologies. Après de multiples et multiples démarches, nous nous rendons compte que rien n’ai prévu pour les malades jeunes quels qu’ils soient (malades ayant la sclérose en plaques, malades ayant eu un AVC, malades parkisoniens, malades ayant des maladies génératives du cerveau , etc..) Personne ne peut s’imaginer le quotidien de tous ces malades jeunes. Nous ne sommes pas écoutés . Le plan Alhzeimer …. Beaucoup de paroles ( des colloques en vois tu en voilà) qui coutent très chers et pas grand-chose, sinon rien ! Mon mari absorbe depuis plusieurs mois un traitement de « cheval » pour le calmer ! (5 comprimés d’Equanyl 400 et 90 gouttes de Tiapridal) par jour et en plus s’il a un geste ou une attitude plus agité que …. On rajoute 50 gouttes de Tiapridal ou de l’Hypnovel , à la demande comme ils disent !!! Je ne vous cache pas dans quel état est mon mari, je dis qu’il est « shooté », bien sûr on me dit que non, il arrive à peine à parler, il a des sursauts … vous connaissez les effets secondaires de ces médicaments. …. Depuis 4 mois, il est beaucoup plus calme, car bien sûr il a fallu un peu de temps pour qu’il s’adapte à tout cet entourage. Depuis trois mois environ, je demande désespérément que l’on lui baisse son traitement (quelques réponses : ce sont les vacances on ne peut pas prendre de risques …. Il est stabilisé ce serait dommage… et la toute dernière on peut lui baisser de 1 goutte pas mois …)et pour un oui ou pour un non on donne des antalgiques, et lorsque je pose la question pourquoi, la réponse "il fait la grimace, il est douloureux et çà le calme ! et ben voyons il en a encore pas assez ! On se « fout » complètement de lui et de nous. Nous sommes désespérés de cette « maltraitance », car on peut appeler cela de la « maltraitance ». Notre sentiment : aucune considération de ces malades, on les « droguent ». Comment faire ?
Aujourd'hui mon combat est toujours le même, je vais tous les jours voir mon mari et heureusement ! car sinon ! mais quelque part je dérange car je suis trop présente et je pose beaucoup trop de questions.