par BONNEVF » Jeu 7 Mai 2009 08:13
Bonjour,
Nous voyons là le parcours chaotique que vous subissez,
Tout d’abord le diagnostic initial doit être fait par des équipes spécialisées et suivant les recommandations en vigueur . C’est à dire que le lieu de diagnostic doit être le lieu d’information et d’aide dans l’élaboration d’un plan d’aide . c’est pour ces raison là que les consultations mémoires sont pluridisciplinaire associant , assistante sociale , neuro psychologue , et médecin spécialisé dans cette activité de consultation et de suivi . Pour le médecin traitant quelques soient ses compétences, il ne peut pas réaliser tout cela, il parait donc normal qu’il dirige son patient vers des consultations spécialisées labellisées. C’est l’objectif d’une des mesures du plan Alzheimer.
Je n’évoquais pas les associations groupe de parole ou autre, mais j’évoquais le rôle des associations d’aide à domicile qui doivent aider à l’élaboration des plans d’aides , et suivant la région ou vous êtes CLIC ou Réseau gérontologique .
Vous évoquez l’Hôpital, là encore grosse difficultés car en dehors de service spécialisés dans le soins auprès de ces patients , l’hôpital est le pire des endroits,
Il suffit de regarder comment les patients atteints de troubles cognitifs sont prise en soin ( contention lit , contention fauteuil, neuroleptiques etc.….)les services hospitaliers classiques ne sont pas adaptés , pas plus que les services d’ urgences à recevoir ces patients et les sorties de ces services non compétents se font de manière chaotiques , sans qu’un plan d’aide ne soit mis en place.
Là ou les prises en soins ne sont pas adaptés , il faut le dire ; même si cela ne fait pas plaisir aux professionnels . il faut que les usagers de notre système de soins sachent quels sont les recommandations de bonne prise en soin et qu’ils puissent le cas échéant contester ce qui est fait en rappelant qu’entre les effets d’annonce et la réalité de terrain il y a un grand fossé surtout lorsque l’état ne finance pas les mesures qu’ils recommandent ;
Enfin il ne s'agit pas d'aides sociales mais de soins pour des personnes malades. le problème est que tout est fait pour que nous oublions qu'il s'agit de personnes malades , les pouvoirs publiques ne parlent que de vieux , de dépendant , relayés par des medias qui mettent l'accent sur les couts que représentent de plus en plus ces vieux improductifs . Celà représente de dangereuses dérives de pensées en période de crise qui cheminent de plus en plus dans l'inconscient de chacun . Je vous renvoi à l'article de Jérome Pellissier publié dans la revue francophone de gériatrie et de gérontologie de Decembre 2008 Tomre XV " Agisme et stéréotypes....."
Bien amicalement