Pour eux les "aidants" ne sont pas des professionnels et ne doivent pas le devenir.
Le « rôle » des aidants ainsi décliné n'est-il celui vers lequel il faudrait tendre beaucoup plus que celui qui est,par la force des choses( très large insuffisance du nombre d'heures octroyées via "les plans d'aide", coût financier important , très nette insuffisance de personnel formé, motivé et expérimenté, problèmes d’horaires notamment le soir et la nuit, le week-end etc…), celui au quotidien "des aidants non professionnels" au jour d'aujourd'hui?
De ce fait, n'y a t-il pas aussi " une approche" un peu différente entre les besoins exprimés par les aidants eux-mêmes et ceux " décrits" par ces organismes et professionnels ?
Pour ouvrir les échanges, je mets là en exergue une des réponses de Serge Guerin ( cf fil " une bonne occasion de poser des questions à Serge Guerin):
"Oui, il faut être très clair : les aidants bénévoles ne sont pas des supplétifs des professionnels. Il ne s’agit pas de dire que les aidants font le boulot que l’Etat n’a pas les moyens de faire et que le marché ne peut pas rentabiliser. Il s’agit bien de montrer que les aidants informels ont un rôle essentiel et permettent au système de tenir. La solidarité nationale ne peut pas laisser la place à la fraternité individuelle. Mais en même temps, la solidarité nationale ne peut pas tout faire. Nous avons besoin de cette fraternité bienveillante. Mais cette fraternité doit être soutenue par l’Etat, les collectivités et les entreprises"
Si je lance ce fil de "discussions" c'est parce que c'est un sujet qui me tient beaucoup à coeur, en tant que famille et " ex aidante".
Il me semble que bon nombre de "soucis" au niveau du relationnel avec les professionnels proviennent en grande partie de ces regards différents qui à mon sens mériteraient vraiment d'être croisés.
Alors, comme dit une "modératrice" d'un autre site:
" A vos plumes"
